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Culture

Cette photographe parcourt le monde pour donner la parole aux espèces menacées

En immortalisant le regard des espèces, Ophélie Bleunven souhaite « marquer les esprits » et éveiller les consciences

Spécialisée nature et faune sauvage, cette jeune photographe originaire du Val d’Oise parcourt le globe afin de capturer l’expression des espèces menacées. Tout juste de retour d’une expédition en Antarctique, elle partage sa passion à 30millionsdamis.fr.

Interrogée sur son métier, Ophélie Bleunven révèle « avoir commencé tard ». « J’ai toujours voulu travailler avec les animaux, mais l’on m’a dissuadée en me répétant que ces métiers ne sont pas tellement accessibles en Ile-de-France », confie-t-elle à 30millionsdamis.fr. Peu de temps après ses débuts dans la vie active, à 26 ans, Ophélie Bleunven se lance pourtant dans la photographie animalière : « Je souhaitais retrouver mon rêve d’enfant et le vivre à fond », affirme-t-elle. De fil en aiguille, la jeune femme enchaîne les contrats, s’éloigne du Val d’Oise – sa région natale – et voyage…de plus en plus loin.

Photographier les espèces du monde entier

Autodidacte, Ophélie Bleunven effectue son premier voyage en Méditerranée. La jeune femme s’entraine d’abord sur les chats, chevaux et ânes, avant de partir à la rencontre d’espèces exotiques au Costa Rica, en Australie, en Indonésie ou au Guatemala... « J'ai réalisé des reportages photographiques dans plus d'une quarantaine de pays, capturant la beauté sauvage de la nature et de la faune », rapporte la jeune femme sur son site internet.

©OphélieBleunven

Sur chaque continent, Ophélie Bleunven part à la rencontre des espèces menacées et de leur habitat naturel, avec une appétence particulière pour le milieu sous-marin. « J’ai toujours été attirée par le monde de l’eau, que je trouve très apaisant. Plus c’est difficile d’accès, plus cela me challenge », assume la val-d’oisienne. La jeune femme compte par ailleurs se former à la plongée bouteille pour réaliser davantage de clichés en apnée. L’objectif : capturer la santé des océans et les dégâts du réchauffement climatique.

« Mettre des mots sur des regards »

Mais les destinations phares d’Ophélie, ce sont les extrémités du globe. « J’ai pu rencontrer l’ours polaire en Arctique. C’est là où j’ai réalisé les photographies qui me tiennent le plus à cœur », confie la jeune femme à 30millionsdamis.fr. La détresse de l’ours polaire incarne à elle seule les effets délétère du réchauffement climatique : « Le regard de cet ours parle de lui-même. Les animaux ne peuvent pas parler, c’est pourquoi je veux mettre des mots sur son regard, rendre hommage à cette faune et sensibiliser sur les impacts environnementaux. »

©OphélieBleunven

Pour s’approcher au plus près des espèces, Ophélie Bleunven se déplace avec les compagnies maritimes. « Une nuit, on est venu me réveiller pour me signaler la présence d’un ours polaire. Sa curiosité l’a mené à s’approcher du navire, et j’ai pu le photographier », se souvient avec émotion la jeune femme. En immortalisant leur visage, Ophélie souhaite « devenir porte-parole de ces animaux ».

Expédition en Antarctique

Cet amour du défi a mené Ophélie Bleunven en Antarctique, un « rêve personnel » qui anime la jeune femme depuis plusieurs années. De janvier à mars 2024, la photographe s’est rendue au plus près des manchots, des baleines et des phoques léopards, trois espèces protégées du pôle Sud.

©OphélieBleunven

Mais l’artiste n’adopte pas la même proximité selon l’animal photographié. « Les manchots, par exemple, n’ont pas peur de l’homme. Je respectais une distance d’environ cinq mètres. C’est au photographe d’adapter ses attitudes pour approcher la faune sauvage. Je me fonds dans le décor pour ne pas les déranger », rassure Ophélie Bleunven. 

©OphélieBleunven

Emue de cette dernière expérience, la jeune femme désire explorer de nouveau cette partie du globe. En attendant, elle poursuit ses expéditions de par le monde et développe d’autres projets.  Elle prévoit notamment de se lancer dans le documentaire animalier. « J’aimerais en faire plus », annonce-t-elle à 30millionsdamis.fr

Retrouvez les photographies d’Ophélie Bleunven, sur son site web, et Instagram